A partir du mois de février, le Campus de Vanteaux regroupera les huit instituts, écoles et centre d’enseignement du CHU et de l’Université de Limoges dans un même complexe.

Rénové pour l’occasion, l’ancien centre régional de documentation pédagogique accueillera un millier d’étudiants, auparavant dispersés dans toute la ville. Ce bâtiment de 4 750 m² disposera de deux amphithéâtres et d’une trentaine de salles, dont une salle de simulation réservée aux cas pratiques. Objectif de la démarche : favoriser la pluridisciplinarité dès les premières étapes de l’apprentissage en mutualisant les enseignements. Financé par la région Nouvelle-Aquitaine à hauteur de 8,1 millions d’euros, ce nouveau pôle permettra également de former davantage de professionnels dans les années à venir. Quarante places supplémentaires sont notamment prévues en soins infirmiers, soit 170 au total.

NB : ce complexe abritera l’institut de formation en soins infirmiers, l’institut de formation des cadres de santé, l’institut de formation des aides-soignants, l’institut de formation des ambulanciers, l’école d’infirmiers anesthésistes, l’école d’infirmiers de bloc opératoire, le centre d’enseignement en soins d’urgence et l’institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation.

A la faveur d’un décret et d’un arrêté publiés en décembre dernier*, le périmètre du service sanitaire a été adapté aux « situations exceptionnelles ».

En sus de la prévention primaire, la promotion de la santé devient un objectif à part entière « dans toutes ses composantes, dans tous les milieux et tout au long de la vie ». Les actions menées ne se limiteront plus à l’alimentation, à l’activité physique, aux addictions ou à la santé sexuelle. Elles ont été élargies aux « thématiques relevant d’enjeux prioritaires de promotion de la santé incluant la prévention, définis et mis en œuvre dans le cadre de la stratégie nationale de santé ». Principale nouveauté : les étudiants de la filière pourront désormais participer à des actions de dépistage de manière encadrée. Périmètre, organisation, mise en œuvre, impact…

Une évaluation du dispositif sera réalisée par le Haut conseil de la santé publique avant le 31 juillet 2022.

(*) Voir : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=sM5ZqyNsqdXbNvk7BGvpnaWKViqduRku2s08OjaU8cE= 
https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=sM5ZqyNsqdXbNvk7BGvpndnmYOn2tdPk_KpAsE4ZLPE=

En cette traditionnelle période de vœux, souhaitons-nous d’abord une bonne santé. Un bien précieux, dont nous avons tous pu mesurer l’importance, s’il en était besoin. Osons aussi rêver à la fin de cette pandémie et au retour d’une formation plus classique et plus humaine. Dans un contexte si particulier, l’enseignement à distance s’est avéré extrêmement utile, pour ne pas dire indispensable, mais il a démontré ses limites.

Les étudiants se disent fatigués de suivre les cours et les travaux dirigés à distance, via des outils connectés. Comment leur donner tort ? Nous avons nous-mêmes subi les cadences infernales des visioconférences qui s’enchaînaient à un rythme effréné. Présentes, les interactions n’en restent pas moins différentes. Parfois même un peu artificielles. Ce mode d’interaction nécessite une discipline de fer, quand la technique ne fait pas défaut.

L’outil numérique nous aura malgré tout permis de maintenir le lien avec nos étudiants, mais également de développer de nouveaux usages qui seront très utiles à l’avenir. Nous y veillons quotidiennement : les diplômes délivrés auront la même valeur que les années précédentes. Et peut-être plus encore. N’oublions pas de saluer le mérite de ces étudiants qui ont dû composer avec des conditions extrêmes pour aller au bout de leur formation.

La vaccination représente un formidable espoir. Entre méfiance et défiance, une bonne partie de l’opinion ne souhaite pas se faire vacciner. En tant qu’acteur de santé publique, nous devrons informer, éduquer et convaincre. C’est une responsabilité et un devoir. Répétons-le à l’envi : le vaccin ne sera jamais plus dangereux que la maladie elle-même. La vaccination est un acte résolument altruiste. Individuel, son bénéfice est aussi collectif.

Soyons honnêtes, la vie d’avant ne reprendra pas tout de suite ses droits. Les dernières annonces de l’OMS nous rappellent qu’il faudra vivre encore un moment avec ce virus. Pour garantir notre sécurité, nous avons d’ailleurs choisi de dématérialiser nos journées d’étude. Elles se tiendront les 18 et 19 mars prochains… à distance.

Nous tâcherons de proposer un format convivial, le plus interactif possible. Les rencontres et les échanges informels nous manqueront, c’est certain, mais il y en aura d’autres. Très bientôt. En attendant des jours meilleurs, prenez soin de vous et de ceux qui vous sont chers. Je vous souhaite une très belle année !