Selon les modalités prévues par un décret publié début juillet, les jeunes diplômés paramédicaux devront avoir exercé au moins deux ans avant de pouvoir effectuer une mission en intérim, que ce soit dans un établissement de santé, un laboratoire de biologie médicale ou un établissement ou service social ou médico-social.
Cette réforme, qui concerne directement les infirmiers, les aides-soignants, les éducateurs spécialisés, les assistants de service social, les moniteurs-éducateurs ou encore les accompagnants éducatifs et sociaux des établissements et services sociaux et médico-sociaux, comporte quatre grands objectifs : sécuriser et améliorer l’exercice des jeunes professionnels, en leur permettant d’évoluer au sein de collectifs de travail pérennes dans cette étape cruciale que représente le début de leur carrière professionnelle ; stabiliser les équipes et les collectifs de travail au sein des établissements sanitaires et médico-sociaux ; garantir la qualité et la sécurité des soins pour les patients, avec un accompagnement renforcé des jeunes professionnels en début de carrière ; limiter les effets délétères de la concurrence salariale à laquelle se livrent les établissements sanitaires et médico-sociaux et les entreprises de travail temporaire.
NB : ce décret a été pris en application de l’article 29 de la loi Valletoux.