Prévue par la loi Buzyn, la réforme des études médicales, pharmaceutiques, odontologiques et maïeutiques introduit plusieurs modifications de fond, notamment quant aux modalités d’accès au premier cycle.
A compter de la rentrée 2020, le numerus clausus sera supprimé, au profit d’un numerus apertus. Autrement dit, il appartiendra désormais aux facultés de fixer le nombre d’admissions en deuxième année, en fonction des besoins territoriaux et des possibilités d’accueil.
Autre changement significatif, la première année commune des études de santé, dite PACES, sera remplacée par un « portail santé », auquel les étudiants pourront postuler via ParcourSup. Si leur cursus propose une « mineure santé », les étudiants qui auront suivi une première année de licence de droit, de chimie ou de mathématiques pourront également accéder aux études MMOP.
A noter : des expérimentations seront autorisées, notamment pour des licences paramédicales.
Globalement satisfaite des évolutions en cours, la conférence des doyens de facultés de médecine juge ce modèle de formation « plus diversifié, plus souple et plus efficace ».