Il y a deux ans, nous vivions notre premier confinement. Aujourd’hui, nous « tombons les masques ».
L’heure du bilan n’a pas encore sonné, mais les premières leçons de la crise doivent être rapidement tirées. En pleine campagne électorale, le sujet ne peut pas et ne doit pas être éludé.
La pénurie de professionnels de santé n’est pas une nouveauté, mais elle ne doit pas être banalisée : le manque d’infirmiers fragilise dangereusement le fonctionnement des structures sanitaires et médico-sociales. Un mal préoccupant, loin de se réduire à ce seul métier du soin.
Les progrès scientifiques, thérapeutiques et technologiques nécessitent une révision de fond des maquettes de formation. Une évolution d’autant plus incontournable qu’elle conditionnera l’avenir de notre système de santé et la réponse apportée à la population, dont les besoins iront croissant.
A l’instar du numerus apertus, nouvelle norme de sélection des étudiants en médecine, ne faut-il pas envisager de corréler les objectifs quantitatifs de formation avec les besoins réellement constatés sur le terrain, non sans considérer la dynamique interprofessionnelle ? La question mérite d’être posée.
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