Quelle chance d’avoir un si grand choix!

Oui, vraiment, le mois de mars regorge de journées mondiales, des causes plus belles les unes que les autres.

Certaines mettent à l’honneur le sommeil, les forêts, le conte, d’autres s’adressent aux grands-mères, aux femmes ou célèbrent des qualités comme la courtoisie. Mais bien que nous n’ayons pas la volonté de nous mondialiser, il y en a une, journée, que nous souhaitons tout particulièrement célébrer avec vous: la journée de l’ANdEP!

Le 15 mars, c’est l’opportunité pour nous de rencontrer le plus grand nombre d’adhérents. De quoi allons-nous parler? De courtoisie bien sûr, de forêts, pourquoi pas mais surtout du « portail santé ». Et nous y mettrons toute notre énergie car tel qu’il est pensé à ce jour, il semblerait que ce qui est valable pour certaines filières ne le serait pas tout à fait pour les paramédicaux.

D’autres points seront aussi à l’ordre du jour comme la sélection qui, bien que repensée, laisse certaines formations en suspens : les spécialités infirmières, la formation des cadres de santé, la formation des niveaux V… et dans toutes ces évolutions, quel avenir pour les directeurs de structures de formation ?

A chacun sa journée, à chacun son métier!

On en parlait depuis plusieurs mois et ça y est, c’est parti ! Les inscriptions pour entrer en formation infirmière via la plateforme ParcourSup sont belle et bien effectives. Chaque semaine nous pouvons constater l’augmentation des chiffres avec une certaine inquiétude quant à l’organisation et à la sélection des dossiers.

Le groupe de travail animé par S. Le Bouler continue sa réflexion pour aider à la sélection des dossiers. Le 28 mars une journée de formation à destination des référents administratifs de chaque académie devrait aborder de façon pragmatique cette sélection. Néanmoins, entre les deux types de sélection, Parcoursup et formation professionnelle continue, le profil spécifique de certains candidats, différentes questions se posent.

L’ANdEP reste impliquée dans ces nouvelles modalités et est un relai entre vous et les décideurs.

Mais une question émerge : quid de la sélection des candidats pour une formation paramédicale autre que celle des infirmiers et des manipulateurs en électroradiologie ? L’interdisciplinarité débute-t-elle avec la sélection ?

Une nouvelle année commence et la ronde des vœux est au rendez-vous. Moment magique où chacun peut exprimer ses envies, ses rêves, ses ambitions pour l’année à venir et souhaitez les meilleures choses à ses amis, ses collègues, ses parents….

L’année 2018 a été riche en travaux et l’intensité de ces derniers a impacté fortement le mouvement d’universitarisation des formations paramédicales et de maïeutique.

L’ANdEP a pris part aux réflexions et donc à ces avancées avec intérêt, car participer à l’évolution de nos formations c’est aussi participer à la qualité du professionnel de santé formé mais également nous positionner en tant que directeur comme des partenaires à part entière de ces transformations.

Coluche le disait : « les portes de l’avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser ».

Il n’en demeure pas moins que ces mouvements qui pourraient être qualifiés d’innovants, génèrent de l’incertitude. Norbert Alter nous le rappelait lors des journées : « il n’y a pas d’innovation sans l’émergence de situation anxiogène ».
Ces évolutions questionnent les compétences des directeurs et leur reconnaissance au sein du système universitaire quand la légitimité du directeur ne repose pas sur un diplôme de niveau I de l’enseignement supérieur.

Nous avons souhaité poursuivre notre réflexion sur le métier de directeur en Institut de Formation, qui a conduit à la production de notre 4ème rapport : « Être directeur dans des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ». A ce jour, se profile de plus en plus d’intégration – fonctionnelle ou organique- et ce document sera une aide dans une période transitoire comme l’ont souligné Mme Toupillier et M. Louazel.

Mais l’heure est venue de penser au Père Noël et de vous souhaiter de belles fêtes de fin d’année.
A l’année prochaine pour la suite de nos « aventures »…

«  Ma santé 2022 » annonce des changements dans le système de santé de demain qui vont impacter la formation des professionnels de santé et modifier, un peu plus, le rôle des formateurs auprès des étudiants et des élèves.

Un chantier important va être mis en œuvre pour ouvrir d’ici 2022, un espace numérique de santé individuel et personnalisable pour chaque usager. Ce dernier aura accès à ses données et un ensemble de services lui seront offert tout au long de sa vie.

Nous allons assister à une accélération du virage numérique santé, repositionnant l’usager comme premier bénéficiaire et comme le véritable acteur de sa santé.

Ainsi, plus que jamais, il nous faut préparer les professionnels de santé à ces évolutions dans la prise en charge des patients et les familiariser avec des outils numériques permettant la communication entre acteurs.

Le 18 septembre dernier, nous étions présents parmi les nombreux invités pour assister au discours du Président de la République sur la transformation du système de santé.

Si le Président a montré une sincère préoccupation, son discours a toutefois soulevé plusieurs interrogations. En dehors de la souffrance des soignants évoquée dans l’analyse du système actuel, la place primordiale qu’occupe l’ensemble des professionnels de santé auprès de la population a été peu évoquée en dehors de celle des médecins. Le discours était essentiellement médico-centré même si par ailleurs on ne pouvait qu’en approuver les idées fondatrices : décloisonnement et coordination et les trois orientations : prévention, système centré sur le patient, qualité des soins.

L’ONDAM prévu durant le quinquennat à 2,3% passerait à 2,5% soit une augmentation de 400 millions d’euros qui permettrait de rémunérer les IPA (bonne nouvelle !) de financer les communautés territoriales de santé, d’indemniser les aides-soignants qui travaillent en EHPAD, de mettre en place des assistants médicaux dont la finalité est de permettre aux médecins de retrouver du temps médical.

Mais quel est ce nouveau métier ? et est-ce un nouveau métier ? Espérons qu’il n’y ait pas confusion avec les IPA.

Face à la souffrance des soignants, quelques idées émergent : accompagnement des parcours professionnels et notamment des 2ème partie de carrière, une meilleure formation au management, une réactualisation de la formation des aides-soignants.

La place du numérique dans le suivi des patients est plus que jamais une réalité et il est essentiel que les professionnels de santé de demain aient une maitrise des différents outils utilisés.

N’y aurait-il pas là une réflexion à mener au sein de notre association ?

Après la coupure estivale, l’ANdEP a repris ses activités dès le 5 septembre avec la réunion du 6ème comité de suivi de l’universitarisation.

Ce fut l’occasion de retrouver les représentants des parties prenantes de ce processus et de faire connaissance avec de nouvelles personnalités comme Madame Valérie Mazeau Woynar, conseillère au cabinet santé, les nouveaux représentants des étudiants de la FNEK, des sages-femmes et de la chargée de mission à la CPU. Mais au-delà des rencontres, le travail reste à faire avec un calendrier chargé pour le trimestre à venir.

Même si des réajustements sont nécessaires ou des précisions à apporter, les dossiers avancent. Parmi eux, on trouve bien sur l’admission en IFSI, via ParcourSup, qui devra être effective pour la rentrée de 2019, l’admission des candidats des autres formations paramédicales, la création des enseignements chercheurs, mais aussi un petit nouveau : un dispositif d’appui aux projets d’intégration universitaire (fonctionnelle ou organique).

Bien d’autres sujets mobilisent l’ANdEP. Ainsi, l’évolution du métier de directeur en institut de formation fera l’objet d’une présentation d’un travail de recherche lors des journées d’études des 4 et 5 décembre prochains. La question du coût des formations et de l’élaboration du budget sont également au menu ainsi que le rattachement des instituts de formation publics au Centre Hospitalier.

Les axes de travail ne manquent pas !

Profitez tous de ce bel été pour vous ressourcer et faire le plein d’énergie.

La rentrée sera riche des petits cailloux semés dans le premier semestre.
Les travaux, dans le cadre de la mission « Le Bouler » reprendront cet automne autour de différents sujets :
– admission pour la réadaptation,
– poursuite du travail « technique » autour de Parcoursup pour la formation infirmière,
– évolution du dispositif conventionnel entre les IF, les régions et les universités.
Autant d’éléments qui nous inciteront à faire un focus sur la filière visuelle, à établir une réflexion autour d’une stratégie globale en ce qui concerne les maquettes de formation et le traitement des filières et qui nous permettra de revenir sur les formations de spécialités infirmières.

Mais tout de suite l’heure est aux châteaux de sable (les vrais), aux ballades en vélo et à la farniente…

De très belles vacances à tous et à la rentrée !

Pour certains de nos collègues directeurs, l’école est belle et bien terminée ou le sera durant l’année. C’est pour eux la fin d’une carrière et le début de grandes vacances bien méritées. Aussi, je souhaite rendre hommage à tous ceux qui font valoir leurs droits à la retraite. C’est par eux et grâce à eux que l’ANdEP s’est enrichie au cours des années et est devenue une association reconnue.
Qu’ils profitent pleinement de cette nouvelle vie qui s’offre à eux !

Pour ceux qui restent « sur le pont », si à court terme, nous allons nous réjouir de voir de futurs professionnels s’embarquer dans le monde du travail, il nous est nécessaire de regarder l’horizon. Ensemble, il est indispensable de poursuivre nos réflexions sur l’évolution des formations de santé et de faire bouger les lignes du métier de directeur. Une vision systémique s’impose à nous.

Le mois de juillet ne sera pas encore le mois des vacances et comme on le constate depuis plusieurs jours , il sera chaud.. Les décisions prises prochainement par les deux ministres devraient donner de nouvelles pistes de travail pour la mission sur l’intégration des formations à l’université.

Une affaire à suivre….