Reconnue comme une pathologie à part entière, le Covid long conserve sa part de mystère. Selon l’Inserm, un patient hospitalisé sur quatre présente au moins trois symptômes du coronavirus… six mois après l’infection initiale. Dans l’attente de traitements efficaces, la vaccination reste le meilleur rempart contre le virus.

L’OMS est formelle : 10 à 15 % des personnes infectées par le coronavirus seraient frappées par le syndrome du « Covid long ». Globalement sous-estimée, cette pathologie n’épargne pas les Français, comme en témoigne la dernière étude de référence sur le sujet*. Selon l’Inserm, 60 % des patients hospitalisés présentent un ou plusieurs symptômes du coronavirus six mois après l’infection initiale*. La fatigue, les difficultés respiratoires et les douleurs articulaires ou musculaires sont les motifs les plus régulièrement cités. Caractéristique d’un mal durable, un tiers de ceux qui possédaient un travail n’ont pas pu reprendre leur activité.
Contrairement à l’âge et à l’état de santé, le sexe et la sévérité de l’infection seraient les deux principaux facteurs de risque de développer une forme longue de la maladie. Pour des raisons encore méconnues, les femmes seraient plus vulnérables que les hommes ; une constante également observée dans d’autres études internationales. Pour mieux cerner l’ampleur du phénomène, le suivi sera prolongé dans le temps. Un nouveau bilan sera effectué à dix-huit mois.

Des traitements en préparation

Reconnu comme une maladie à part entière, le Covid long n’entre pas directement dans la catégorie des affections dites de longue durée. Certaines pathologies imputables, aggravées ou résultant de la prise en charge du coronavirus sont néanmoins considérées comme telles, dès lors qu’elles remplissent les critères d’admission dans la liste des ALD. C’est notamment le cas de l’insuffisance respiratoire sur fibrose pulmonaire, de l’accident vasculaire cérébral, de l’insuffisance rénale ou de la neuromyopathie de réanimation. En grande partie inexpliquées, les causes physiologiques de ces troubles multi-systémiques complexifient la prise en charge médicale, confinant la plupart du temps les patients à une situation d’impasse thérapeutique, non sans occasionner des répercussions dommageables sur le plan psychique.
Consciente du problème, la Commission européenne va investir 90 millions d’euros dans des études démographiques et des essais cliniques pour faciliter la découverte d’un traitement curatif. Elle entend notamment identifier cinq médicaments potentiels d’ici au mois de juin. Trois d’entre eux pourraient même être autorisés cet automne, à la faveur d’un assouplissement des procédures réglementaires. Les deux autres pourraient éventuellement être approuvés avant la fin de l’année. Cette stratégie doit permettre de minimiser l’impact du virus, mais aussi de lutter efficacement contre des symptômes handicapants et persistants. Pour l’heure, un seul antiviral a été homologué dans toute l’Union européenne**.

Un enjeu vaccinal

Faute de remède miracle, le meilleur rempart contre la prolifération du Covid long reste la vaccination. En France, un cap symbolique est sur le point d’être franchi, celui des 20 millions de primo-vaccinations. Deux événements récents pourraient contribuer à accélérer la cadence dans les semaines à venir : l’ouverture de la vaccination aux plus de 50 ans et la possibilité offerte à toutes les personnes majeures de se faire vacciner, à condition de trouver un créneau libre sur les plates-formes de rendez-vous habilitées, à l’instar de Doctolib. Depuis le 12 mai, un rendez-vous peut être pris la veille pour le lendemain, en fonction des doses disponibles.
Outre les problématiques de stock, la défiance à l’égard de certains produits pourrait freiner la courbe vaccinale. Selon les dernières données communiquées par le ministère des Solidarités et de la Santé, le taux d’utilisation global du vaccin AstraZeneca est tombé à… 56 %***.

Un chiffre peu élevé pour un produit largement diffusé, qui pourrait mettre à mal le prochain objectif gouvernemental, soit 30 millions de primo-vaccinations à la mi-juin, date à laquelle tous les adultes volontaires seront en droit de se faire vacciner librement. Le sort réservé au vaccin Johnson & Johnson, dont les premières doses sont administrées depuis une quinzaine de jours, sera également déterminant. « Sans ces deux vaccins, nos ambitions seraient largement remises en question », concède Olivier Véran.

(*) Pilotée par l’Inserm, l’étude French Covid a été lancée en janvier 2020. Elle repose sur une cohorte de 4 310 patients hospitalisés pour lesquels des visites de contrôle ont été réalisées trois et six mois après l’infection initiale. Publiés dans la revue Clinical Microbiology and Infection, les résultats présentés le 10 mai dernier sont basés sur 1 137 suivis effectués dans 63 centres.

(**) Le remdesivir du laboratoire Gilead Sciences.

(***) Au 11 mai dernier, les taux d’utilisation des vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna étaient proches de 90 %.

La direction générale de l’offre de soins vient de publier dix-sept nouveaux protocoles de coopération entre les médecins et les paramédicaux. Ils sont désormais applicables sur tout le territoire national.

Issus d’expérimentations locales, ils avaient tous reçu un avis favorable de la HAS entre 2011 et 2019. Leur généralisation doit notamment permettre de répondre concrètement aux besoins des usagers, en élargissant l’accès aux soins. Elle permettra également aux professionnels de santé de valoriser de nouvelles compétences, conformément à leurs attentes.

Parmi les coopérations nouvellement autorisées, citons celle des médecins et des orthoptistes dans la filière visuelle et celles des médecins et des infirmiers pour le suivi de certains patients chroniques, le diagnostic de la fragilité des sujets âgés, l’adaptation de l’insulinothérapie ou encore le frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus. A noter : 45 protocoles de ce type sont aujourd’hui labellisés.

La liste complète et les modalités pratiques sont consultables sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

https://solidarites-sante.gouv.fr/professionnels/gerer-un-etablissement-de-sante-medico-social/cooperations/cooperation-entre-professionnels-de-sante/article/les-protocoles-de-cooperation-entre-professionnels-de-sante

Dans un vade-mecum publié début avril, le ministère des Solidarités et de la Santé définit les conditions dans lesquelles les étudiants en santé peuvent être mobilisés pour « lutter contre la propagation du virus Covid-19 ».

Le texte détaille les différents dispositifs mis en place. Il fixe aussi un cadre de référence pour les prioriser et les articuler entre eux. « Une attention particulière doit être portée sur la participation des étudiants en dernière année de formation et sur les périodes d’examens », précise la note ministérielle. Médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie… Les étudiants des quatre filières médicales peuvent être sollicités, à l’exception des étudiants en sixième année de médecine et des étudiants en cinquième année d’odontologie. Les ESI de deuxième et troisième année sont également concernés, y compris durant leur temps de stage.

Précisions notables : leur réaffectation sera cantonnée aux unités Covid et aux services de soins critiques ; elle devra être limitée – autant que possible – à deux semaines. En pratique, les étudiants en soins infirmiers peuvent être réquisitionnés sur le fondement d’un arrêté préfectoral. Les ARS sont ensuite chargées de réguler les ressources sanitaires, en fonction des compétences disponibles et des besoins exprimés par les établissements de santé. Malgré les contraintes imposées, l’indemnité globale de stage réalisé pendant la crise sanitaire reste plafonnée à 550 euros bruts par mois.

Entamé, interrompu puis repris, le processus de réingénierie de la formation d’aide-soignant touche à sa fin, six ans après son lancement.

Le projet d’arrêté détaillant les modalités du nouveau référentiel métier a été validé le 20 avril dernier par le Haut Conseil de la santé publique. Il fixe notamment la durée de la formation à douze mois, contre dix actuellement. Il définit également cinq nouveaux blocs de compétences*, contre huit modules de formation auparavant.

Trois missions prioritaires seront prochainement assignées aux aides-soignants : accompagner la personne dans les activités de sa vie quotidienne et sociale ; collaborer au projet de soins personnalisé dans son champ de compétences ; contribuer à la prévention des risques et au raisonnement clinique interprofessionnel.

Désormais imminente, cette réforme doit permettre d’améliorer la prise en charge des personnes âgées, mais aussi de valoriser et de restaurer l’attractivité de la profession. Le texte doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine. Les anciens référentiels seront abrogés le 30 juin 2022.

(*) Les cinq nouveaux blocs de compétences de la formation d’aide-soignant : accompagnement et soins de la personne dans les activités de sa vie quotidienne et de sa vie sociale ; évaluation de l’état clinique et mise en œuvre de soins adaptés « en collaboration » ; information et accompagnement des personnes et de leur entourage, des professionnels et des apprenants ; entretien de l’environnement immédiat de la personne et des matériels liés aux activités en tenant compte du lieu et des situations d’intervention ; travail en équipe pluriprofessionnelle et traitement des informations liées aux activités de soins, à la qualité/gestion des risques.

Six professions libérales* conventionnées ont élu leurs représentants. Supervisées par la direction de la Sécurité sociale, les élections aux unions régionales des professionnels de santé se sont tenues par voie dématérialisée du 31 mars au 7 avril derniers.

Elles auront été marquées par un très faible taux de participation. Exception faite des masseurs-kinésithérapeutes, seule corporation à s’être davantage mobilisée, il affiche même une nette involution par rapport au précédent scrutin, dans des proportions toutefois très variables selon les métiers. Les différents responsables syndicaux attribuent ce phénomène à deux causes majeures : la pandémie et le vote électronique ; une première dans l’histoire. D’aucuns y voient le signe d’une désaffection profonde et durable pour les joutes syndicales, voire le syndicalisme lui-même. Lassitude, défiance, individualisme, consumérisme…

Les raisons du désenchantement sont multiples. Chez les infirmiers libéraux, la FNI a nettement accru son avance, au détriment du SNIIL et de Convergence infirmière – Confédération nationale des syndicats d’infirmiers libéraux français. Nouveau venu dans le paysage syndical, Infin’idels recueille 8,96 % des suffrages exprimés. Organisé tous les cinq ans, ce processus électoral revêt une double dimension. Il détermine la représentativité nationale de chaque syndicat, condition sine qua non pour négocier directement avec les pouvoirs publics, notamment dans le cadre conventionnel. Il permet également de désigner les membres des URPS, interlocutrices directes des ARS dans les territoires.

(*) Les médecins, les dentistes, les pharmaciens, les infirmiers, les kinésithérapeutes et les orthophonistes.

Les résultats complets du vote infirmier

  • Taux de participation : 19,83 % vs 23,29 % en 2015
  • FNI : 42,40 % vs 36,95 %
  • SNIIL : 25,4 % vs 35,16 %
  • Convergence infirmière – Confédération nationale des syndicats d’infirmiers libéraux français : 23,23 % vs 18,48 %
    Infin’idels : 8,96 %

Dans un rapport d’étape qui complète un premier avis rendu en juin dernier*, le Haut Conseil de la santé publique dresse un bilan critique du service sanitaire des étudiants en santé.

Parmi ses principaux griefs, l’instance pointe un manque de cohérence et de clarté entre les objectifs pédagogiques et les objectifs de santé publique poursuivis, faute de priorités clairement affichées. Elle regrette notamment le manque d’articulation entre ce dispositif et les politiques de prévention au niveau local. Au-delà du constat, le HCSP formule trente recommandations à l’intention des coordinations nationales et régionales, des responsables administratifs des organismes et collectivités contribuant au financement du service sanitaire ou encore des équipes de direction et des référents pédagogiques des établissements de formation et des structures d’accueil.

Instauré à la rentrée 2018, le service sanitaire permet aux étudiants en santé de réaliser des actions de prévention au sein d’établissements scolaires, de soins ou d’entreprises au cours d’une mission de plusieurs semaines.

(*) https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=998

Profonde et durable, la crise sanitaire impacte lourdement les instituts de formation paramédicale… et leurs étudiants. Au-delà du constat, les différents participants des vingt-troisièmes journées de l’ANdEP ont proposé des solutions concrètes pour sortir de l’ornière. Morceaux choisis.

La pandémie a bouleversé les codes de l’apprentissage. « Nous sommes dans une zone de transition. Nous avons quitté un existant que nous connaissions bien pour aller vers un inconnu que nous ne maîtrisons pas ». Dirigeant d’entreprise, consultant, chercheur et formateur associé au sein de la Chaire ESSEC du changement, Christophe Derumez résume les enjeux en présence. Depuis plus d’un an, les instituts de formation paramédicale sont contraints de composer avec l’incertitude. Condamnés à innover, ils ont dû adapter leurs méthodes pédagogiques, non sans difficultés. Régulièrement mobilisés, nombre d’étudiants ont vu leur formation impactée. Ils s’inquiètent aujourd’hui pour leur avenir.
Organisées à distance, les vingt-troisièmes journées de l’ANdEP auront permis de dresser un bilan circonstancié de cette période troublée, mais aussi de dégager des pistes concrètes pour préparer le « monde d’après ». Une chose est sûre : le numérique n’est pas un remède miracle. Le facteur humain restera prépondérant. Peut-être plus encore qu’auparavant…

Un constat implacable

Mis à rude épreuve ces derniers mois, le fonctionnement des instituts de formation devra gagner en « simplexité », comme le soulignait Christophe Derumez, lors de son intervention. Tous les membres de l’écosystème devront également apprendre à travailler ensemble pour le bien commun. La mutualisation sera une notion essentielle. « Nous devrons partager les informations, les contenus, les compétences, les expériences et les outils. Il nous faudra agir de manière simple, efficace et transparente », recommande Florence Girard, présidente de l’ANdEP, qui intègre pleinement les étudiants dans cette « vision collégiale » de l’enseignement.
Questionné par la crise, le management devra naturellement évoluer en conséquence. « Il nous appartiendra de trouver un équilibre paradoxal entre la peur de l’échec et l’envie de mieux faire. Nous devrons interroger nos pratiques et prioriser nos tâches pour créer un climat de confiance dans nos établissements. Il nous revient de montrer la voie et de donner l’exemple. » L’agilité et la réactivité seront des valeurs de référence.

Une quête initiatique

Empreinte de résilience, cette introspection sera salvatrice pour les formateurs, dont le moral s’est considérablement dégradé ces derniers mois. « Cette problématique devra être traitée de façon systémique. Des moyens importants devront être déployés dans la durée », prévient Florence Girard. Plus largement, la profession devra resserrer les rangs. Les principaux intéressés devront se mettre au diapason : « Nous ne connaissons pas – ou très mal – les missions et les activités des formateurs… »
Directeurs d’institut, équipes pédagogiques, professionnels de santé, étudiants… Une concertation poly-catégorielle devra être rapidement engagée pour créer les conditions d’un « meilleur agir ». Une reconnaissance et une revalorisation du tutorat paraît tout aussi indispensable, ne serait-ce que pour multiplier les terrains de stage, actuellement « très insuffisants ». Selon Florence Girard, cet « élément facilitateur de l’apprentissage » doit être intégré dans la politique globale des établissements de santé.

Des attentes claires

Les pistes d’amélioration ne manquent pas. Actualité brûlante, symbole d’un mal-être grandissant, la qualité de vie des étudiants mérite des réponses appropriées. « La santé étudiante doit être appréhendée de manière holistique, en analysant tous ses déterminants. Nos difficultés ne se réduisent pas à la pandémie. Elles ont commencé bien avant ! », rappelle Mamadou Ndoye, vice-président de la FAGE*, en charge des affaires liées à la santé. Parmi d’autres revendications, il suggère notamment de donner une véritable structure juridique au CNA**. Il réclame également « une sanctuarisation de la formation », validée par des textes officiels, surtout en période de crise.
De ce point de vue, le maintien du dialogue sera un paramètre déterminant : « Nous devrons échanger plus régulièrement avec les tutelles dans une logique de co-construction ». Un sujet nécessitera une attention particulière, celui de l’interprofessionnalité. « Le décloisonnement des filières sera incontournable pour envisager convenablement la chose », estime-t-il.

Cap sur la pluridisciplinarité !

Les professionnels du secteur de la formation n’y sont pas opposés, bien au contraire. « Il faut impérativement croiser les regards, les expertises et les expériences », assure Nicolas Brisseaux, masseur-kinésithérapeute et formateur à l’IFMK de l’Ecole d’Assas. Selon lui, la pluridisciplinarité, la mutualisation et la confiance seront les trois leviers de la transformation. « Nous avons beaucoup de choses à apprendre les uns des autres. Nous devrons être capables de nous écouter, de nous parler et de nous soutenir », confirme Mathilde Valy, cadre de santé et formatrice au sein de l’IFSI-IFAS de Montélimar, un centre de formation public rattaché au groupement hospitalier Portes de Provence.
Certains ajustements réglementaires seront toutefois indispensables pour concrétiser ces bonnes intentions. « Les compétences collaboratives devront être inscrites dans nos référentiels », affirme Catherine Muller, directrice de l’Ecole régionale des infirmiers anesthésistes du CHRU de Nancy. En guise de conclusion, elle prodigue quelques conseils pour traverser les temps à venir avec sérénité : capitaliser sur les connaissances acquises pendant la crise, repenser les aspects pédagogiques en profondeur, promouvoir les activités confraternelles et viser l’être bien… plutôt que le bien-être.

(*) Fédération des associations générales étudiantes – FAGE.
(**) Centre national d’appui à la qualité de vie des étudiants en santé – CNA.


Photo : Karine Boiteau, spécialiste et  formation en sciences de gestion et ressources humaines en santé et Florence Girard, présidente de l’ANdEP
Philippe Chagnon / Cocktail Santé

Dans un avis publié le 6 avril (à voir ici), le Haut conseil de la santé publique met à jour ses consignes d’éviction relatives aux professionnels exerçant dans un établissement de soins ou médico-social.

Le HCSP se prononce notamment en faveur du « maintien en exercice » des soignants atteints par une forme asymptomatique du SARS-CoV-2 dans deux cas de figure précis : un schéma vaccinal complet ou un antécédent d’infection symptomatique survenu plus de quinze jours et moins de six mois avant le nouveau diagnostic.

« Cette recommandation devra uniquement s’appliquer en cas de tension hospitalière et de risque de rupture de la sécurité ou de l’offre de soins », précise-t-elle, non sans insister sur la nécessité de « respecter strictement les mesures barrières » et de « limiter les interactions sociales lors de pauses et des repas ».

A l’inverse, les asymptomatiques incomplètement ou non vaccinés seront mis sur la touche pendant dix jours. Les soignants paucisymptomatiques et symptomatiques seront soumis au même régime, indépendamment de leur statut vaccinal ou de leur antécédent infectieux.

 

Dans un rapport mis en ligne le 26 mars (à voir ici), l’inspection générale des affaires sociales formule vingt-six recommandations pour améliorer l’attractivité du métier de manipulateur en électroradiologie médicale.

Elle suggère notamment d’augmenter les effectifs en formation de 10 %… dès la rentrée 2021. Elle préconise également la mise en place d’un suivi national et régional de la démographie professionnelle. Mandatés en juillet dernier par le ministère des Solidarités et de la Santé, les inspecteurs de l’IGAS proposent quelques mesures fortes. Parmi d’autres, citons la clarification du cadre juridique de l’acquisition d’images en écographie ou encore la reconnaissance du métier de dosimétriste comme voie de spécialisation, indépendamment de la réflexion sur la création d’une pratique avancée en radiothérapie. A noter : chacune de ces vingt-six recommandations est assortie d’un niveau de priorité, d’une désignation tutélaire et d’une échéance stricte.