Tous les étudiants doivent s’acquitter de la Contribution Vie Etudiante et Campus (CVEC) de 90 euros qui se substitue à la cotisation pour sécurité sociale étudiante. Seuls les boursiers et ceux qui sont en formation professionnelle n’y sont pas assujettis. Reste à connaître les avantages de la CVEC pour les instituts de formation hors université. Les différents acteurs (instituts, établissements, universités, CROUS et collectivités) devront s’organiser.

Rappelons que la CVEC doit contribuer à favoriser l’accompagnement social, sanitaire, culturel et sportif des étudiants et à conforter les actions de prévention et d’éducation à la santé.

Ci-dessous la campagne de communication explicative diffusée auprès des étudiants par la FNESI.

 

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Deux jours après la rentrée, le 6ème comité de suivi de l’universitarisation des formations paramédicales et de maïeutique s’est remis au travail. Depuis le dernier comité de suivi du 10 juillet, certains dossiers comme l’admission en IFSI sont encore en discussion. Néanmoins, des avancées méritent d’être soulignées.

 

L’admission en IFSI en 2019.

Les réunions du groupe de travail restreint auquel l’ANdEP participe vont se succéder jusqu’à fin octobre afin de finaliser l’ouverture de la plateforme ParcourSup en décembre. Il faut, dès début novembre, établir de manière définitive les textes réglementaires concernant la DGOS et la DEGESIP, la rédaction des caractéristiques et des attendus de la formation destinés à figurer sur ParcourSup, la définition de l’organisation territoriale, la composition des dossiers et les modalités d’examen ainsi que le dispositif de consolidation des acquis. Une réunion présentant la plateforme ParcourSup et ses caractéristiques techniques sera organisée pour les personnes référentes au sein des IFSI afin qu’elles puissent guider les candidats.

L’admission des candidats en filière rééducation/réadaptation.

Des décisions seront prises dès le mois prochain concernant l’insertion dans ParcourSup de ces différents candidats (ergothérapie, psychomotricité, pédicure-podologie, orthophonie, orthoptie, audioprothèse). De la même manière que pour les IFSI, les arbitrages seront rendus pour chaque formation. Deux sessions de travail par formation seront consacrées à ces modalités d’admission, pour une mise en œuvre en 2020.

Les enseignants chercheurs.

Un changement d’appellation de la CNU semble en bonne voie. De « Conseil national des universités pour les disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques » il deviendrait le « Conseil national des universités pour les disciplines de santé », ce qui permettrait d’intégrer trois nouvelles sections : la Maïeutique, les Sciences de la rééducation et de la réadaptation et les Sciences infirmières. Grâce à cette ouverture, l’inscription d’un candidat dans une section ne sera pas liée à son métier d’origine mais à son projet de recherche.

Dispositif d’appui aux projets d’intégration universitaire.

Sur le terrain, différentes initiatives d’intégration fonctionnelle ou organique à l’université sont lancées afin de tester la pertinence des projets, leur faisabilité et leur construction juridique…L’idée est d’arriver à mettre en place une expertise qui permette de structurer les bonnes pratiques.

Le prochain comité de suivi est fixé au 17 octobre. D’ici là, les différents groupes auront avancé dans leurs réflexions !!

Une action conjointe à 20 pays européens a été lancée le 4 septembre à Paris, sous l’égide de l’INSERM et du ministère de la Santé français, pour faire face à la montée des anti-vaccins.

Les objectifs sont de mutualiser l’évaluation scientifique, partager les données de surveillance, gérer les stocks, harmoniser les programmes de recherche mais aussi de comprendre les réticences, de plus en plus préoccupantes. Plus de 41 000 cas et 37 décès pour les six premiers de 2018 : la recrudescence de la rougeole en Europe inquiète l’Organisation Mondiale de la Santé tandis que l’Italie souhaite remettre en cause la vaccination obligatoire.

La loi sur la formation professionnelle, l’assurance chômage et l’apprentissage a été publiée au Journal officiel du 6 septembre. Le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel de la réforme et a donné son feu vert à la monétisation du compte personnel de formation et la transformation du congé individuel de formation en une modalité spécifique d’utilisation. Le texte « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » entrera progressivement en vigueur à horizon 2021.

« De chaque instant »

Nicolas Philibert réalisateur, entre autres, d’« Être et Avoir » s’est intéressé pour son nouveau documentaire au parcours d’étudiants infirmiers admis au sein de l’IFSI de Montreuil.

A découvrir en salle le 29 août.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Universitarisation, service sanitaire, modernisation du système de santé… Le secteur sanitaire et paramédical connait cette année une évolution sans précédent.

A l’origine de ces changements : le début de mandat d’un nouveau président, qui apporte son lot de réformes, mais aussi le travail de fond mené par les associations et les corps intermédiaires. Retour sur les principales mesures.

Le processus d’universitarisation des formations aux métiers de santé a attendu 2018 pour monter plusieurs marches. Portée par les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, cette réforme doit permettre, entre autres, aux étudiants des IFSI de bénéficier d’un vrai statut d’étudiant et des droits qui l’accompagnent. Elle doit aussi rendre possible, à terme, la création de postes d’enseignants-chercheurs issus des filières de rééducation et de maïeutique. Elle change enfin les modalités d’admission dans les IFSI, avec des inscriptions via Parcoursup, qui viennent se substituer aux concours d’admission.

Les étudiants sont particulièrement concernés par les réformes en cours. Outre l’universitarisation, l’intégration du service sanitaire dans les cursus constitue un bouleversement majeur. Installée au pas de course, grâce à la mobilisation des rectorats, des ARS, des universités et des instituts de formation, cette parenthèse de six semaines au sein des études médicales, pharmaceutiques et maïeutique doit concerner 47 000 étudiants dès la rentrée 2018. Sa mise en application définitive doit se faire au cours de l’année 2018-2019.

Des changements dans les professions impliquent bien sûr des changements dans les formations. La mise en place des infirmières en pratique avancée (IPA) en constitue un aspect important. Il s’agit d’une nouvelle voie d’évolution possible pour des infirmières ayant trois ans d’expérience, qui sera reconnue par un diplôme d’Etat d’infirmier en pratique avancée et par un grade de master délivré par l’université.
Les textes ont été signés en juillet. Parmi les changements, on trouve notamment la possibilité pour les IPA de pratiquer des renouvellements d’ordonnances. Mais les points mentionnés par le texte de loi sont bien plus larges : «L’exercice de compétences habituellement dévolues aux médecins par des professionnels paramédicaux, qui pourra permettre une amélioration de l’accès aux soins et un meilleur service rendu aux usagers atteints de maladies chroniques […] les IPA disposeront de compétences élargies, à l’interface de l’exercice infirmier et de l’exercice médical.»

Ces trois points constituent des évolutions significatives dans les formations du secteur paramédical. Mais ils ne sont pas seuls. Parmi les autres chantiers en cours, citons la question du bien-être des étudiants, par exemple, qui est étudiée de près, notamment depuis la remise d’un rapport du Dr Donata Mara et la publication des 9 engagements pour la qualité de vie des stagiaires paramédicaux par la Fédération hospitalière de France.

Pour finir, le vieillissement, élément central de la dynamique démographique française, fera également l’objet d’une partie importante de la stratégie nationale de santé, qui aurait dû paraître au mois de juillet.

La rentrée 2018 sera donc riche en nouveautés et, espérons-le, constituera un bond vers une amélioration globale du système de santé.

[LEGIFRANCE] JORF No 0164 DU 19 JUILLET 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

Les grandes réformes de la formation aux métiers de santé doivent entrer en application dès la rentrée 2018. 

En visite à l’IFSI de Caen, la ministre de la Santé Agnès Buzyn et sa consœur de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal ont annoncé la signature des décrets ouvrant la formation en pratiques avancées, la fin des concours d’admission en IFSI signifiant un pas décisif vers l’université. Il s’agit désormais pour la pratique de succéder à la théorie mais une chose est sûre : l’année 2018 sera une année de changement pour les formations professions paramédicales.

Voir le dossier explicatif  « Etudiants en soins infirmiers, un pas décisif vers l’universitarisation »

On parle de 53% d’infirmiers en plus entre 2014 et 2040.

Cette forte augmentation du nombre de professionnels a été confirmée par la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) dans un article daté de mai 2018. L’institut incite toutefois à la prudence en rappelant que ces chiffres correspondront à la réalité «dans l’hypothèse de comportements constants et d’un maintien des politiques en vigueur». Dans ce cas, précise la DREES, la profession devrait «atteindre 881 000 infirmiers actifs en 2040».
Cette forte hausse doit répondre à la demande de soin, en augmentation constante en France, notamment à cause du vieillissement de la population.