Le processus d’universitarisation des professions paramédicales occupent depuis déjà de nombreuses années les différentes filières en santé, et l’ANdEP est plus que jamais au cœur du dispositif au regard de sa participation régulière aux différentes réunions, commissions et entretiens et tout naturellement aujourd’hui au sein de la mission dite « Le Bouler ».
Celle-ci s’organise autour de l’admission en IFSI, de la qualification des enseignants chercheurs paramédicaux, des filières (maïeutique, réadaptation..), des nouveaux métiers, des partenariats et de l’intégration universitaire de nos formations.
De réunions en réunions, d’échanges en concertations, il est intéressant de constater que viennent s’ajouter au mot « intégration » deux qualificatifs – fonctionnelle ou organique – qui, en fonction des uns, qui, en fonction des autres, prennent sens dans la direction que souhaitent plutôt les uns ou plutôt les autres…
Force est de constater que l’ANdEP, fidèle à ses orientations, souhaitent que le modèle ou les modèles retenus répondent aux enjeux d’une formation à fort potentiel de recherche mais au sein de structures de formation indépendantes avec un pilotage clairement établi et assuré par nos professionnels de nos filières afin d’y définir les orientations stratégiques de formation des futurs professionnels de santé dont l’essence même de leurs actions et d’agir en tous lieux et au service de de tous.
Afin de lutter contre les déserts médicaux et de répondre aux besoins de santé des personnes, il est urgent de considérer que nos filières paramédicales sont les acteurs de changement grâce à une formation paramédicale adossée à la recherche académique universitaire avec des enseignants chercheurs-paramédicaux au sein de structures de formation nouvelles et innovantes ; que nos instances dirigeantes nous fassent confiance et nous relèverons ce défi !
Jean-Marie Louchet, vice-président de l’ANdEP