La pilule ne passe pas. Dans un communiqué publié fin janvier, le Collectif inter-blocs torpille le nouvel arrêté ministériel définissant la durée et le contenu de la formation complémentaire des infirmiers en soins généraux qui exercent en bloc opératoire.
Une évolution vécue comme « un affront » pour le métier. « La DGOS continue de réduire à néant les compétences nécessaires à la réalisation d’actes techniques exigeants, sous couvert d’une pseudo-formation, qualifiée de sensibilisation par les textes officiels », déplore le CIB, qui accuse certaines organisations professionnelles et certaines écoles de « trahison ». Le Collectif lance donc un appel à la mobilisation « massive et immédiate » au nom de la survie de la profession et de la santé des patients.
Une action nationale se prépare. Pour rappel : un décret publié en octobre dernier prévoyait les conditions dans lesquelles les IDE pouvaient être autorisés à réaliser l’ensemble des actes exclusifs des IBODE dans le cadre du nouveau dispositif transitoire qui s’achèvera fin 2031.
Selon les termes de l’arrêté paru il y a quinze jours, une formation complémentaire de 21 heures sera suffisante pour obtenir une autorisation définitive.
NB : les IDE en fonction en bloc opératoire justifiant au moins un an d’exercice en bloc opératoire en équivalent temps plein au cours des trois dernières années peuvent demander au préfet de région une autorisation temporaire d’exercer les actes exclusifs des IBODE.