Dans sa contribution au plan sur les métiers du grand âge, piloté par l’ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri, la Conférence nationale des directeurs d’établissements publics pour personnes âgées et handicapées (CNDEPAH) réclame une « augmentation significative » des moyens humains et financiers dévolus aux EHPAD.
Elle formule une série de recommandations sur l’organisation des structures, mais aussi sur la formation et la rémunération des aides-soignants, aujourd’hui très insuffisantes et peu attractives. La CNDEPAH préconise notamment la création d’unités à taille humaine (soit une vingtaine de lits), placées sous la responsabilité d’un cadre intermédiaire de terrain. Une évolution structurelle nécessitant toutefois une hausse de 42 % des effectifs actuels. La CNDEPAH voudrait par ailleurs rendre obligatoires les 140 heures de formation d’assistant de soins en gérontologie pour les aides-soignants qui travaillent dans ce domaine. Elle milite également en faveur d’une généralisation de la prime ASG, pleinement intégrée au traitement indiciaire.