Lancée le 2 novembre dernier, l’opération « bloc mort » est partie pour durer. En grève depuis plus d’un mois, les infirmiers anesthésistes ne comptent pas lever le pied. Ils réclament une reconnaissance salariale et statutaire en lien avec la pénibilité de leur exercice.
Ils revendiquent notamment le respect de leurs compétences exclusives, regrettant l’émergence des pratiques avancées qui bousculent les grands équilibres de la profession. Mécontentes, les différentes organisations syndicales dénoncent le « silence assourdissant » du gouvernement, qui attend les conclusions d’un rapport thématique de l’Inspection générale des affaires sociales… d’ici à la fin de l’année.
Selon certaines indiscrétions, l’instance pourrait recommander la création d’un statut d’auxiliaire médical de pratique avancée. Très largement suivi, ce mouvement de contestation n’aurait pas perturbé la continuité des soins, malgré les nombreux ralentissements constatés sur l’activité opératoire programmée.