Le résultat des élections européennes a provoqué une véritable onde de choc que personne n’avait vu venir.

A la surprise générale, le président de la République a choisi de dissoudre l’Assemblée nationale. Une décision subite qui interroge désormais la responsabilité de chacun, mais aussi le devenir du pays, dans un contexte marqué par la montée des extrêmes et des populismes.

A ce stade du processus électoral, nul ne sait quel bloc politique sortira vainqueur de ce scrutin, mais les enjeux ne sont pas anodins, notamment pour la profession infirmière, engagée depuis plusieurs mois dans une profonde transformation de son exercice professionnel, promise par le pouvoir exécutif en place.

Totalement alignée sur les positions défendues par les instances représentatives de la profession, l’ANdEP fera le nécessaire pour que les évolutions prévues ne soient pas retardées, ni remises en cause par la future majorité. Quel que soit le verdict des urnes, la refonte du métier et de la formation des infirmiers devra être poursuivie et achevée.

Une chose est sûre : personne ne peut se satisfaire de cette atonie parlementaire qui devrait durer encore trois longues semaines. La publication rapide des textes d’application des lois Rist et Valletoux serait un signe de bonne foi de la part des autorités. Au-delà des incertitudes politiques, la santé des Français ne peut plus attendre…