Alors que la crise sanitaire fait rage, la politique de l’ANdEP se résume en deux mots : anticipation et mobilisation.
Très tôt, nous avions alerté le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation quant aux difficultés rencontrées par certains instituts pour assurer la continuité pédagogique, faute de moyens logistiques adaptés.
Les ministres de tutelle ont réagi rapidement. 5 000 étudiants en soins infirmiers pourront prolonger leur apprentissage, en se connectant à la plate-forme de la Croix Rouge.
Autre préoccupation majeure, les stages font également l’objet de discussions régulières entre les associations et les pouvoirs publics.
La tâche s’avère complexe pour les directeurs d’instituts. Ils doivent non seulement répondre à la demande des structures de santé dans le besoin, mais ils doivent également assurer la formation, la diplomation et la protection de leurs étudiants, dont le statut mérite aujourd’hui d’être pleinement reconnu dans la lutte contre le coronavirus.
Mise entre parenthèse, la sélection des « dossiers ParcourSup » mobilise naturellement toute notre attention, même si la plupart des formateurs sont actuellement engagés sur le terrain. L’ANdEP en appelle à la solidarité des enseignants issus des régions les moins touchées pour aider leurs collègues et garantir la pérennité du cycle de formation.
Espérons que nous aurons bientôt le plaisir de nous retrouver pour tirer – tous ensemble – les enseignements de cette période délicate.