Le mois de mai est historiquement propice aux revendications. A l’issue du scrutin présidentiel, elles sont particulièrement nombreuses.
Le nouveau gouvernement apportera quelques éléments de réponse, mais la recomposition effective du paysage politique n’interviendra pas avant plusieurs semaines, élections législatives obligent.
A peine nommées, les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur sont déjà attendues au tournant. Certains sujets de fond, à l’instar de la diplomation des nouveaux professionnels, méritent des réponses urgentes : combien seront diplômés ? Combien postuleront au sein des structures sanitaires et médico-sociales ? Combien resteront sur les postes proposés en sortie de formation ?
Dans un climat très tendu, les conditions d’accueil réservées aux nouveaux diplômés seront déterminantes, notamment en matière d’engagement. Une meilleure prise en compte de leurs aspirations serait sûrement un premier pas vers la fidélisation. N’y aurait-il pas, en définitive, la nécessité de tout repenser ? Le nouveau gouvernement devra envisager cette éventualité.