« La formation paramédicale est résolument au cœur du projet de transformation du système de santé que je mène. »
Issue du discours de François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, qui a ouvert nos dernières journées d’étude, cette phrase donne un sens aux actions que nous menons. En quête de reconnaissance, étudiants, formateurs et directeurs avaient grandement besoin de ce signal positif.
La hausse et le vieillissement de la population génère une augmentation mécanique de la demande de soins. Dans un contexte marqué par la chronicité et la pénurie médicale, les professions paramédicales seront bien plus que de simples « officiers de santé ». L’attractivité des formations et des métiers devra néanmoins être renforcée, ne serait-ce que pour fidéliser les étudiants et les soignants, dont les conditions de travail se dégradent.
Appuyées par des partenariats novateurs, les responsabilités devront également être mieux partagées, en particulier dans les territoires reculés, pour répondre aux besoins croissants des patients. Cette évolution ne doit pas effrayer le corps médical. Nous agirons en « complément de » et pas « à la place de ». Cessons les luttes corporatistes et les jeux de pouvoir dans le seul intérêt de la santé publique.
La formation sera le pilier de cette transformation qui passera nécessairement par une refonte des méthodes pédagogiques, mais aussi par des dispositifs innovants. L’objectif est clairement affiché : mieux connaître, mieux orienter et mieux accompagner les étudiants. Apprentissage, mentorat, tutorat, premier de cordée… Plusieurs solutions sont sur la table. Elles devront être rapidement mises en œuvre pour sécuriser les parcours et améliorer la qualité de vie étudiante.