Dans un contexte de pénurie médicale, le CH de Compiègne-Noyon va déployer un service mobile d’urgence et de réanimation paramédicalisé courant novembre.
Formée aux protocoles d’intervention, cette équipe paramédicale sera composée d’un infirmier et d’un ambulancier, et sera supervisée par un médecin régulateur du Samu 60. Dictée par le manque, cette décision est vivement contestée par un groupe d’élus locaux, qui réclame la présence d’un médecin sur le terrain.
Début novembre, leur pétition avait rassemblé plus de 1 200 signatures. Soutenu par la mairie de Noyon et la CME, le centre hospitalier intercommunal défend son projet : « Sans Smur paramédicalisé, il n’y a pas de Smur du tout ! » Selon la direction, cette initiative ne dégradera pas l’offre de soins et permettra une réorganisation du service des urgences qui comptabilise 18 000 passages par an.