Dans un Livre Blanc publié fin octobre, l’Association française des sociétés de recherche sous contrat propose de développer des études cliniques décentralisées.

Dans ce modèle hybride, encore peu répandu en France, seule une partie des essais serait menée au domicile du patient, avec l’intervention d’infirmières ou de kinésithérapeutes libéraux dans la majorité des cas. Ces derniers seraient notamment chargés de recueillir des données, de réaliser des tests de dépistage et de relever des mesures (signes vitaux, électrocardiogramme, poids…).

Ils pourraient également prodiguer des soins, administrer un traitement et suivre l’observance, ou encore organiser les prélèvements et les transports. Selon l’AFCROs, cette pratique présente un intérêt accru pour les patients fragiles ou ne pouvant pas se déplacer.

Moins contraignante et plus attractive, elle pourrait augmenter le niveau de participation, diminuer le temps de recrutement et améliorer la qualité des données recueillies. Trois freins régulièrement observés dans la conduite des études cliniques.


Photo : Stephen Caillet / Cocktail Sante