Les sénateurs ont validé une proposition de loi visant à renforcer la formation des sages-femmes.
Adoptée en première lecture par les députés, il y a un an, le texte prévoit trois évolutions majeures, à commencer par l’universitarisation des études de maïeutique, qui doit définitivement consolider le statut médical de la profession. Il prévoit également la mise en place d’un troisième cycle d’études qui débouchera sur un diplôme d’Etat de docteur en maïeutique. Autre avancée en perspective : la création d’un statut de « bi-appartenant » qui permettra de concilier activité clinique et recherche, et facilitera le recrutement d’enseignant-chercheur en maïeutique.
Une évolution notable qui doit notamment pallier le manque d’attractivité des carrières universitaires. Adoptée à l’unanimité par le Sénat, qui s’est contenté d’apporter des modifications mineures portant essentiellement sur le calendrier du déploiement des dispositifs, cette proposition de loi sera prochainement examinée en seconde lecture par l’Assemblée nationale.
Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé