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Directement concernées par la troisième injection, certaines personnes âgées n’ont toujours pas reçu la première…

Pour leur permettre d’accéder plus facilement à la vaccination anti-Covid, le ministère des Solidarités et de la Santé vient d’installer un numéro vert, uniquement destiné aux plus de 80 ans. Particulièrement vulnérable face au virus, cette population reste sous-vaccinées par rapport à d’autres tranches d’âge.

Moins enclins à se déplacer, ces patients ne bénéficient pas forcément d’un suivi médical régulier. A leur demande, ils pourront désormais être vaccinés chez eux par un médecin, un infirmier ou une équipe mobile, composée de tous les soignants autorisés à vacciner, dont les aides-soignants. Le rendez-vous pourra être pris par le patient lui-même, son aidant ou une aide à domicile.

Le numéro vert est accessible tous les jours entre 6h et 22h. Selon le ministère, 500 000 assurés sont visés par ce dispositif facultatif qui ne concerne que les primo-vaccinations contre la Covid-19. Les rappels et la grippe en sont exclus.

NB : selon le ministère des Solidarités et de la Santé, 13 % des plus de 80 ans n’ont pas reçu la moindre injection contre la Covid-19.

La propagation du variant delta contraint l’exécutif à employer les grands moyens.

Pour prévenir l’apparition d’une quatrième vague épidémique, tous les personnels soignants et tous les professionnels au contact des personnes fragiles devront être impérativement vaccinés d’ici au 15 septembre prochain.

A compter de cette date, ils ne pourront plus travailler et ne seront donc plus payés. Directement concernés, les paramédicaux accusent un certain retard en la matière, notamment à l’hôpital. Selon un tableau de bord produit par l’AP-HP auquel Le Monde a eu accès, les infirmiers et les aides-soignants font partie des professions de santé les moins vaccinées. Au 11 juin, 37 % des personnels non médicaux pouvaient justifier d’un cycle vaccinal complet, contre 68 % chez les médecins. Selon le dernier point épidémiologique publié par Santé publique France, les chiffres ne sont guère meilleurs dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et dans les unités de soins de longue durée, où le taux de couverture vaccinale est estimé à 45 %.

La situation semble toutefois plus favorable en ville. Au 8 juillet, 75 % des professionnels de santé libéraux étaient complètement vaccinés.

La campagne de vaccination pourrait connaître un sérieux coup d’accélérateur dans les semaines à venir. Outre l’élargissement progressif des vaccinateurs, un quatrième vaccin sera prochainement homologué par les autorités sanitaires. Le respect du calendrier gouvernemental reste néanmoins soumis à conditions.

585 000 vaccinations en 72 heures, dont 220 000 en une seule journée. Longtemps balbutiante, la campagne vaccinale est-elle définitivement lancée ? Arguant des « bons chiffres » du week-end dernier, le Premier ministre y voit « une nouvelle étape dans la bataille contre le virus ». Malgré l’optimisme affiché par l’exécutif, la route vers l’immunité populationnelle sera encore longue. Selon l’OMS, ce stade critique ne sera d’ailleurs pas atteint cette année.

Les ambitions gouvernementales n’en restent pas moins intactes, si l’on en croit les dernières prévisions officielles. D’après Jean Castex, dix millions de primo injections seront réalisées d’ici mi-avril, vingt millions d’ici mi-mai et trente millions d’ici l’été. Au regard des performances actuelles, le scénario paraît inenvisageable : quatre millions de personnes ont reçu une première dose ; deux millions ont reçu la seconde1.

Une cible élargie

Pour accélérer la cadence, le gouvernement fait évoluer sa stratégie, notamment quant à l’utilisation du vaccin codéveloppé par l’université d’Oxford et le laboratoire AstraZeneca. Conformément aux recommandations de la HAS, la cible a été élargie aux personnes âgées de 65 à 74 ans. Une condition suspensive a toutefois été fixée : elles devront obligatoirement présenter des comorbidités, susceptibles d’entraîner une forme grave de la maladie (diabète, hypertension artérielle, cancer, insuffisance rénale chronique sévère, trisomie 21…). Autre changement significatif : les pouvoirs publics ont choisi de multiplier les vaccinateurs dans le champ ambulatoire.

Après les médecins libéraux, trois nouvelles professions sont désormais autorisées à vacciner. Selon les termes d’un décret publié le 5 mars2, les infirmiers, les pharmaciens et les sages-femmes peuvent administrer tous les vaccins existants, à l’exclusion des patients allergiques à l’un des composants et des personnes ayant manifesté une réaction anaphylactique lors de la première injection. A noter : les pharmaciens et les sages-femmes bénéficieront aussi d’un droit de prescription exceptionnel3. De leur côté, les infirmiers n’auront plus besoin d’être supervisés par un médecin. Ils devront néanmoins pouvoir s’assurer d’une intervention médicale rapide pour les vaccins à ARN messager.

Des freins multiples

En dépit de ces avancées, le respect calendrier gouvernemental n’est pas garanti pour autant. Principal frein observé depuis le lancement de la campagne vaccinale, le nombre de doses disponibles sera un facteur déterminant. Pour atteindre l’objectif suprême, à savoir vacciner tous les adultes volontaires avant la fin de l’été, les commandes effectuées auprès des différents fournisseurs devront être honorées. Une cadence élevée devra également être maintenue dans la durée. Dans cette optique, l’arrivée d’un quatrième vaccin ne sera pas un luxe. Fabriqué par le laboratoire Johnson & Johnson, il aura une particularité assez singulière : une seule injection suffira à déclencher l’immunité. Le produit vient tout juste d’être homologué par l’Agence européenne du médicament, mais des retards de livraison sont déjà annoncés…

Au-delà des ressources, une problématique lancinante devra impérativement être résolue, celle de la défiance vaccinale chez les professionnels de santé. D’après Santé publique France, certaines corporations se montrent particulièrement hésitantes, à l’instar des aides-soignants, dont les intentions de vaccination s’avèrent relativement faibles (30 %). A titre de comparaison, elles sont à peine plus élevées chez les infirmiers (47 %). Dans une tribune commune, les sept ordres de santé ont récemment lancé un appel à la responsabilité. Ils invitent tous les soignants à se faire vacciner au plus vite, considérant cet acte comme un « devoir déontologique ». Selon Olivier Véran, 70 % d’entre eux n’ont pas encore franchi ce pas décisif…

 

 

Et de trois ! Le vaccin co-développé par l’université d’Oxford et le laboratoire AstraZeneca vient d’être homologué par les autorités sanitaires.

Plus traditionnel, il sera plus simple à manipuler et plus facile à conserver. Aux côtés des médecins et des infirmiers, les pharmaciens et les sages-femmes seront prochainement autorisés à l’administrer. Ces deux professions pourraient même se voir confier un droit de prescription exceptionnel pour faciliter sa délivrance sans ordonnance médicale. Arrivées il y a quelques jours en France, les premières doses ont été acheminées vers les 117 établissements pivots du territoire. D’autres livraisons sont attendues dans les semaines à venir.

Si la priorité a été ouvertement donnée aux hôpitaux et aux centres de vaccination, une partie du stock national sera fléchée vers les officines dès la fin du mois.

Selon les recommandations formulées par la HAS*, ce vaccin sera néanmoins réservé aux personnels soignants, quels que soient leur âge et leur lieu d’exercice. Il s’adressera également aux 50-65 ans. Deux injections seront nécessaires. Elles devront être réalisées dans un délai compris entre six et neuf semaines.

(*) Faute de données scientifiques probantes, la HAS déconseille l’utilisation de ce vaccin chez les plus de 65 ans.

Malgré l’urgence sanitaire, la campagne de vaccination démarre (très) lentement en France. Outre la faible disponibilité des produits, le niveau de défiance reste élevé. Certains événements imprévus pourraient également perturber le bon déroulement des opérations.

Un démarrage poussif. Alors que le virus redouble d’intensité, moins de 250 000 personnes avaient reçu une première injection à la mi-janvier (1). Au regard de sa population totale, la France figurait parmi les plus mauvais élèves de l’UE, selon un décompte récemment effectué par l’AFP. Elle occupait alors la dernière place d’un classement peu valorisant, derrière la Belgique (0,22 %) et les Pays-Bas (0,21 %). A l’inverse, les Danois (2 %), les Italiens (1,17 %) et les Espagnols (0,87 %) étaient beaucoup mieux partis (2).
Sous le feu des critiques, le gouvernement français a revu sa copie. Il s’est notamment fixé de nouveaux objectifs : un million de vaccinations en janvier et quatorze millions avant l’été. A titre de comparaison, le Royaume-Uni fera probablement mieux dans quatre semaines (3). Pour augmenter la cadence, l’exécutif renforce son dispositif. 500 à 600 centres de vaccination seront ouverts d’ici à la fin du mois. Les médecins libéraux seront également mis à contribution dès le 18 janvier. Une date qui coïncide avec l’extension de la vaccination aux plus de 75 ans (4).

Des contraintes multiples

Malgré ces bonnes intentions, la problématique de la disponibilité des vaccins reste entière. Le gouvernement bénéficie d’un stock potentiel de 225 millions de doses provenant de six laboratoires différents. Une capacité globale qui doit lui permettre de vacciner 130 millions de personnes. Problème de taille, quatre candidats-vaccins n’ont pas encore été approuvés. Récemment autorisé, celui de Moderna ne sera pas déployé avant la fin du mois. Dans l’immédiat, les pouvoirs publics doivent donc composer avec le seul Comirnaty® (Pfizer/BioNTech). Précision de circonstance : 1,5 million de doses ont été livrées sur les 49 millions commandées. Pour rappel, tous les produits en développement nécessiteront deux injections, exception faite du vaccin mis au point par Janssen.
Au-delà des retards de livraison, des lenteurs administratives et des choix stratégiques, notamment en matière d’organisation, la campagne vaccinale est également mise à mal par des contraintes logistiques fortes. Des règles très strictes ont été imposées par les industriels pour garantir l’intégrité des produits (- 80 °C pour le vaccin Pfizer/BioNTech et – 20 °C pour le vaccin Moderna). Outre les accidents liés à la manipulation des flacons, le non-respect de la chaîne du froid va générer des pertes importantes. Selon les estimations du gouvernement, elles pourraient atteindre 30 %. En cours d’homologation par l’Agence européenne du médicament, le vaccin d’AstraZeneca pourrait toutefois lever cette barrière. Il sera soumis à des conditions de conservation plus classiques, soit entre 2 °C et 8 °C.

Des facteurs imprévisibles

Couplée à l’arrivée d’un vaccin plus traditionnel et plus facilement conservable, la participation des infirmiers, des pharmaciens et des biologistes pourrait renforcer la confiance du grand public, plutôt réticent à l’égard des produits basés sur l’ARN messager. Selon un récent sondage (5), 56 % des personnes interrogées avaient l’intention de se faire vacciner. Les plus optimistes y verront une progression de onze points par rapport au mois dernier. Les plus pessimistes relèveront qu’il s’agit d’un chiffre encore très élevé. En règle générale, la crainte des effets secondaires et le manque de recul sur les technologies utilisées sont les deux principaux freins évoqués par les vaccino-septiques.
Autre menace sur le bon déroulement de la campagne vaccinale : la présence confirmée du variant britannique sur le territoire français. Selon l’institut de santé public anglais, cette nouvelle forme serait 50 % plus contagieuse, posant ouvertement la question de la contamination entre deux injections, faute d’une protection suffisante. Une difficulté de taille qui pourrait également accélérer la propagation du virus et faire rougir tous les indicateurs de gravité, à commencer par le taux de saturation des établissements hospitaliers. Seule certitude relative, l’efficacité du vaccin n’a pas (encore) été remise en cause. Une nouvelle confirmée par l’EMA qui poursuit néanmoins ses investigations. Indépendamment des résultats obtenus, le chemin de la guérison sera encore long. L’OMS est catégorique : l’immunité populationnelle ne sera pas atteinte en 2021…

 

(1) Selon la Direction générale de la santé, 247 167 personnes avaient été vaccinées le 13 janvier dernier.

(2) Décompte effectuée par l’AFP le 12 janvier dernier.

(3) Le gouvernement britannique compte franchir le cap des 15 millions de vaccinations à la mi-février.

(4) Sont actuellement éligibles à la vaccination : les résidents des Ehpad et des unités de soins de longue durée ; les soignants, les aides à domicile et les pompiers âgés de plus de cinquante ans et/ou présentant des comorbidités ; les personnes handicapées vulnérables prises en charge dans les foyers d’accueil médicalisés et les maisons d’accueil spécialisées.

(5) « Réaction des Français à la conférence de presse de Jean Castex », Harris Interactive/LCI (janvier 2021). Sondage en ligne réalisé sur un échantillon de 1439 personnes, selon la traditionnelle méthode des quotas.

Le gouvernement a dévoilé les grands axes de sa stratégie vaccinale, avec trois objectifs en ligne de mire : faire baisser la mortalité et les formes graves de la Covid-19 ; protéger les soignants et le système de santé ; garantir la sécurité des vaccins et de la vaccination.

Conformément au calendrier arrêté début décembre, la campagne nationale se déroulera en trois temps. Elle débutera le 4 janvier dans les établissements de soins médico-sociaux, en tête desquels figurent les EHPAD. Tous les résidents et tous les personnels susceptibles de développer une forme grave de la maladie seront ciblés, soit un peu plus d’un million de personnes.

Fin février, elle s’élargira progressivement aux sujets âgés à risque et aux professionnels de santé, en fonction de la disponibilité des vaccins. Par ordre de priorité, les plus de 75 ans, les plus de 65 ans et les plus de 50 ans seront les premiers servis.

Au printemps prochain, toutes les autres tranches de la population seront éligibles. Ici encore, la priorité sera donnée aux 50-64 ans, aux professionnels issus de secteurs essentiels et aux personnes vulnérables et précaires.

Totalement gratuite, la vaccination ne sera pas obligatoire pour autant. A noter : le seul vaccin accessible durant la première phase sera celui de Pfizer et BioNTech. Un produit qui vient tout juste d’être déconseillé par les autorités sanitaires britanniques à « tout individu ayant un historique de réaction allergique importante à des vaccins, des médicaments ou de la nourriture ». Quelques jours après le lancement de la campagne de vaccination au Royaume-Uni, deux incidents de ce type avaient déjà été signalés.

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a officiellement débuté le 15 octobre dernier. A cette occasion, l’Ordre des infirmiers a déployé un dispositif de communication spécifique, comportant notamment deux affiches ciblées : l’une à l’attention des patients, l’autre à destination des professionnels.

La première doit être apposée sur la devanture des cabinets infirmiers pour signaler la tenue d’une permanence vaccinale au grand public. La seconde rappelle le devoir d’exemplarité de l’infirmier, qui se doit d’être vacciné pour éviter la propagation du virus et protéger les populations les plus fragiles.
Pour appuyer sa démarche, l’Ordre vient de dévoiler les résultats d’une enquête thématique* qui confirme le rôle majeur joué par la profession dans le domaine de la vaccination. Parmi les chiffres-clés : 88 % des répondants disent injecter le vaccin antigrippal.

Rappelons que les infirmiers peuvent désormais vacciner tous les adultes figurant au calendrier vaccinal, y compris les femmes enceintes et les personnes n’ayant jamais été vaccinées, sans prescription préalable du médecin. Fort d’un maillage territorial cohérent, ils bénéficient également de la confiance du grand public. A cet égard, ils constituent un moteur décisif dans la lutte contre l’hésitation vaccinale et l’amélioration d’une couverture populationnelle déclinante, contribuant ainsi à la réduction d’une surmortalité pour partie évitable, notamment chez les personnes âgées.

(*) 5 600 pharmaciens ont répondu à cette enquête menée par l’Ordre des infirmiers, en partenariat avec Tous pour la santé, sur une période de six mois (janvier-juin 2019).

Dès l’automne 2019, les personnes pour qui la vaccination contre la grippe est recommandée pourront se faire vacciner dans toutes les pharmacies de France a indiqué Agnès Buzyn en se prévalant du succès de l’expérimentation mise en place dans quatre régions.

Avec les plus de 65 ans, les patients atteints de certaines maladies chroniques (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire…), les femmes enceintes et les personnes souffrant d’obésité morbide, la vaccination contre la grippe représente quelque 12 millions de personnes, selon le ministère de la Santé.

L’objectif de généralisation figurait dans le dernier projet de loi de financement de la sécu. Actuellement, les professionnels de santé autorisés à vacciner sont les médecins, les infirmiers et les sages-femmes.

Le constat est unanime : les acteurs du système de santé doivent aboutir à une meilleure coordination dans la prise en charge. Si certains professionnels y voient l’opportunité de redéfinir leur rôle, d’autres se préoccupent au contraire de défendre leur pré carré.

A l’occasion du lancement de la campagne de vaccination contre la grippe, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est déclarée « plutôt favorable » à une extension de la vaccination contre la grippe par des pharmaciens, expérimentée dans quatre régions :

« J’attends le bilan et je verrai avec les pharmaciens et également les médecins et les infirmières qui sont également impactés ».

De son côté, l’Ordre national des infirmiers a réclamé :

« L’élargissement de la vaccination antigrippale à tous les adultes ainsi que l’élargissement à d’autres vaccins ». « Pourquoi brider artificiellement notre profession, parfaitement formée pour exercer cet acte de soin? »

s’est interrogé Patrick Chamboredon, le président de l’Ordre des infirmiers.

Dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale, la Cour des comptes a, quant à elle, trouvé un moyen de lutter contre la pénurie des ophtalmologues : elle propose d’autoriser les opticiens spécifiquement formés à « prescrire des équipements d’optique en première intention ». Concernant les orthoptistes, les Sages estiment qu’ils pourraient être admis à effectuer des bilans visuels et des consultations simples de premier recours dans leur propre cabinet, sans être salariés d’ophtalmologues, et prescrire à ce titre des équipements optiques.

Les pharmaciens vont-ils eux aussi avoir le droit de prescrire ? Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France a salué le projet d’expérimentation d’une prescription pharmaceutique protocolisée (dans des pathologies comme la cystite, la conjonctivite ou l’eczéma) contenu dans un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La proposition, qui a fait grincer des dents parmi les syndicats de médecins a été finalement rejetée par l’Assemblée. Mais l’idée va sans doute faire son chemin.

Outre les futurs assistants médicaux, entité encore assez vague mais qui viendra s’ajouter au mille-feuille des métiers de la santé, les infirmiers en pratique avancée (IPA) vont devoir s’imposer avec leurs nouvelles compétences. Avec des fonctions transversales, les IPA ne sont en concurrence ni avec les IDE, ni avec les médecins.

Pour éviter tout conflit de territoire et de responsabilités, un protocole d’organisation, très balisé a d’ailleurs été retenu, à la demande de la profession médicale.

Confusion ou adaptation des métiers ? Face au vieillissement de la population et à la désertification médicale, il est en tout cas probable que ces évolutions n’en soient qu’à leurs prémices. L’essentiel reste de pouvoir compter sur des interlocuteurs bien formés et reconnus.