Le 4 février dernier, le Haut Conseil des professions paramédicales a favorablement jugé le projet de décret* qui encadre les expérimentations visant à favoriser la transversalité des formations médicales et paramédicales, via des enseignements communs.
Même si elle n’a qu’une dimension consultative, la voix du HCPP a une portée hautement symbolique. A tout le moins, elle valide la stratégie déployée par les pouvoirs publics, avec un objectif clairement affiché : renforcer la coopération interprofessionnelle, dès les premiers stades de l’apprentissage.
Techniquement, ce projet de décret détaille les modalités opérationnelles de la réforme qui concerne les universités comportant une unité de formation et de recherche en médecine, en pharmacie, en odontologie et en maïeutique. Concrètement, les établissements volontaires pourront mutualiser des enseignements avec des instituts de formation paramédicaux (infirmiers, sages-femmes…).
Rappelons également que ces expérimentations auront une durée maximale de six ans. Si le texte est adopté en l’état, les grandes manœuvres débuteront à la rentrée 2020.