Pour beaucoup, l’année qui vient de s’écouler est très vite passée.
Ce phénomène étrange est sans doute lié à l’incertitude ambiante qui nous a notamment conduits à créer différents scénarii pour anticiper les problèmes. Les visioconférences se sont succédées à un rythme effréné, au point de nous faire amèrement regretter les contacts physiques et les déplacements qui nous autorisaient des temps de respiration et de remise en question. Soyons clairs : l’année qui s’annonce, après une période de vacances bien méritées, ne prête ni à l’optimisme ni à la sérénité.
A l’heure actuelle, nous sommes encore nombreux à constituer nos listes, quelle que soit la formation. Tous les candidats espèrent légitimement être reçus dans la filière de leur choix. Ils attendent une réponse favorable avec impatience. Face à la perspective d’une quatrième vague épidémique, il nous faut également poser les bases d’une formation hybride, en priant de ne pas être contraints de tout modifier au dernier moment. Dans ce contexte empreint d’incertitudes, la gestion des stages est un sujet de préoccupation majeur.
Dans le domaine des soins infirmiers, nos capacités d’accueil ont été augmentées pour répondre aux besoins croissants des structures de santé. Mais ces mêmes structures, pour la plupart engagées dans des phases de reconstruction, n’augmentent pas leurs terrains de stage. Pire, elles les revoient parfois à la baisse. Nous devons faire preuve de créativité, tout en respectant un référentiel contraignant. Une chose est sûre : la situation peut rapidement devenir inextricable.
Nous savons tous l’importance du stage dans la formation de nos futurs professionnels de santé, y compris en matière d’attractivité du diplôme. Nous savons tous combien l’accueil des étudiants par les professionnels impactent la construction du futur projet professionnel. Fondamental dans la poursuite des études, la qualité du stage est un facteur déterminant, voire discriminant. A tout le moins, c’est un sujet auquel l’ANdEP est particulièrement attaché.