La nouvelle est officiellement tombée fin février. A l’issue du dernier comité de suivi de la réingénierie de la formation infirmière, les tutelles ont choisi de reporter la mise en application du nouveau référentiel en septembre 2026. Une sage décision qui doit notamment permettre aux instituts de formation – et aux formateurs – de se préparer sereinement pour proposer un enseignement de qualité aux étudiants.

Favorable au report de cette réforme cruciale pour l’avenir du métier, l’ANdEP attend désormais la publication des arrêtés de référence qui sont annoncés pour cet été. Un délai indispensable pour co-construire un écosystème de formation cohérent et efficace, en lien avec les universités, les agences régionales de santé et les professionnels du secteur sanitaire et médico-social, notamment sur la thématique des stages qui doit être une priorité partagée.

Au-delà des enjeux de gouvernance, cette transition soulève des problématiques pédagogiques, logistiques et financières, qui devront être collectivement résolues. Elle pose ouvertement la question de l’interprofessionnalité qui doit impérativement se concevoir dès les premiers stades de l’apprentissage. C’est une évolution souhaitée par nos étudiants. C’est une nécessité pour le devenir de notre système de santé.