Dans un avis publié fin juin, la HAS plaide pour une (nouvelle) extension des compétences vaccinales des infirmiers, des sage-femmes et des pharmaciens chez les enfants et les adolescents âgés de deux à quinze ans révolus.
Inédite, cette décision concerne tous les produits obligatoires ou recommandés dans le calendrier vaccinal. Si le nouveau gouvernement valide ce choix, les infirmiers pourront prochainement prescrire et administrer treize vaccins : BCG, coqueluche, DTP, grippe, HPV, haemophilus influenzae de type b, hépatite B, méningocoques B, C et ACYW, pneumocoque, ROR et varicelle.
Plusieurs conditions sont toutefois posées, à savoir former les professionnels de santé, améliorer la traçabilité des actes réalisés via des outils numériques en lien avec le DMP et élaborer des indicateurs de suivi en matière de vaccination pour évaluer le bénéfice de la mesure sur la population.
Pour les sujets immunodéprimés, la vaccination restera l’apanage du médecin et deviendra celui de la sage-femme. Selon la HAS, cette évolution doit permettre de « simplifier le parcours vaccinal, multiplier les opportunités de vaccination et augmenter la couverture vaccinale ».
NB : une recommandation similaire avait été formulée début janvier chez les personnes âgées de seize ans et plus.