Les autorités sanitaires françaises se veulent rassurantes. Quatre semaines après l’apparition des premiers cas de variole du singe dans l’Hexagone, aucun décès n’a été signalé.
Totalement sous contrôle, l’épidémie ne confine pas à l’urgence. Spectaculaire, cette pathologie ne présente aucune forme de gravité particulière. La plupart du temps, elle guérit spontanément au bout de deux à trois semaines. Malgré l’absence de remède dédié, le vaccin antivariolique peut provoquer une immunité croisée. Comme d’autres pays, la France dispose de stocks suffisants, dont le volume et l’emplacement sont tenus secrets pour des raisons de sécurité.
A ce stade, l’émergence du Monkeypox ne nécessite pas de campagne de vaccination préventive, mais celle-ci reste recommandée chez les personnes au contact des malades, y compris pour les professionnels de santé, avec l’administration d’une première dose dans les jours suivant l’exposition.
En dépit de ces éléments plutôt rassurants, la propagation de ce virus en dehors des zones endémiques interroge la communauté scientifique, qui poursuit sa surveillance et ses investigations. Dans son dernier bulletin épidémiologique, publié mi-juin, Santé publique France relevait 114 cas confirmés.