La commission dite « Le Bouler » aborde l’universitarisation des formations paramédicales en mobilisant les acteurs des différentes filières sur de multiples sujets :
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la mise en place des formations d’infirmier(ère)s en pratique avancée,
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l’admission en IFSI et dans les filières de réadaptation,
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les enseignants-chercheurs paramédicaux,
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l’inscription à l’Université / CVEC,
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la présentation de quelques expériences d’intégration universitaire,
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Il est venu se greffer un groupe de travail relatif à la mise en œuvre de la suppression du numérus clausus et de la PACES piloté par le Pr. Jean-Paul Saint-Andre, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Ministère des solidarités et de la Santé. Les filières concernées sont celles de la PACES, maïeutique, médecine, masso-kinésithérapie, odontologie et pharmacie.
Il s’agit donc de répondre principalement à diversifier les cursus conduisant à l’entrée dans les filières de la PACES, de diversifier les modalités de sélection, d’assurer la réussite et poursuite d’études du plus grand nombre en maintenant l’excellence des formations professionnalisantes des métiers de la santé.
Le groupe de travail s’orienterait vers une licence santé à partir de laquelle les étudiants intégreraient une filière de formation professionnalisante ; la maquette actuelle de la masso-kinésithérapie s’adapte parfaitement à ce modèle qui consisterait à rentrer en 2ème de formation en masso-kinésithérapie après une L1 santé. (Sélection et référentiel de formation – textes de 2015).
Qu’il s’agisse de la commission « Le Bouler » ou du groupe de travail du « Pr. Jean-Paul Saint-Andre », les acteurs des différentes structures associatives et/ou syndicales sont à la manœuvre et l’ANdEP y occupe toute sa place.
Par Jean-Marie Louchet, Directeur IFM3R Saint Sébastien sur Loire, Vice Président de l’ANdEP